La Beauté dans la Voie de la Madeleine
Description de l'article de blog :
Nadège
10/30/20255 min read
Aujourd’hui, je vous invite à entrer dans un espace de douceur, un espace de présence.
Nous allons parler de la beauté, mais pas de la beauté des apparences que l'on voit sur les tabloids les réseaux, ou encore dans les dogmes sociaux. Mais celle qui guérit, qui aligne, qui révèle et que nous célébrons, de différentes manières, dans la voie de la Madeleine.
Cette beauté-là, c’est celle de la femme de feu et de tendresse, disciple du Vivant, témoin de son propre potentiel de Résurrection,
Cette beauté incarne cette voie du cœur qui lui permet de prendre une dimension spirituelle, quasi sacrée.
La beauté, pour la Madeleine, n’est pas extérieure et ne s'achète ni en parfumerie, ni en institut ni en pharmacie. Elle est un état d’être intérieur, un chant silencieux entre le corps, l’âme et la vie.
Et ce type de beauté ne peit commencer que quand nous cessons de nous juger, de nous comparer, d'entretenir une forme de compétition toxique dans notre rapport à l'autre, et que nous commençons à nous accueillir comme création vivante issue de l'univers, du divin.
Dans la Génèse, nous trouvons cette phrase “Dieu vit que cela était bon.” Ces mots ne parlent pas de perfection, mais d’harmonie, voire d'élégance ; c'est-à-dire de cette justesse naturelle qui se rétablit quand nous redevenons vrais, simples, ouverts. Et oui, la beauté n'est ni perfection ni mimétisme, elle est simple, elle est harmonie.
Par conséquent, elle est plurielle. Il y a la beauté du monde, celle que nos yeux contemplent.
Il y a la beauté du cœur, celle qui émane d’un être en paix, comme un doux parfum. Et il y a la beauté divine, qui traverse toutes les formes comme une lumière douce, discrète, mais inépuisable.
Cette beauté divine est autour de nous en permanence, jour comme nuit, saison après saison. Les couchers de soleil ne sont pas les mêmes d'un soir à l'autre, la danse des étoiles dans le ciel nous enchante dès lors que nous prenons le temps de regarder et pourtant aucun ciel n'est identique, le bal des saisons qui habille la nature de nouveaux apparats se suivent sans jamais se ressembler.
La beauté divine est créative, changeante, en cohérence avec ses propres cycles, et c'est précisément cela qui la rend belle et attrayante. Quand notre cœur s’aligne sur cette beauté, nous devenons nous-mêmes des porteurs de cette lumière, cette créativité, cette harmonie avec nos propres saisons.
Et là, chaque geste dirigié vers nous-même, chaque regard, chaque souffle devient prière, vibration, fréquence d’amour de soi. Un alignement parfait ou quasi à soi, au monde, à tout ce qui vit en haut comme en bas.
Le type de beauté qui est honorer dans cette voie ne consiste pas uniquement à s'aligner avec le ciel et la terre pour canaliser des messages ou autres, nous avons parler précédemment d'harmonie, et l'harmonie ne peut se faire sans d’abord nous aligner en nous-mêmes.
Aligner nos pensées avec notre cœur, notre parole avec notre vérité, notre souffle avec la vie qui nous traverse. Autrement dit, se libérer de nos masques, de nos jeux de rôles, des dogmes et fausses croyances, pour parvenir à se révéler dans son soi unique, dans son authenticité. Le faux ne peut pas être harmonieux et ne peut transporter durablement cette vibration dans les différentes sphères de nos vies.
C’est bien l'alignement intérieur avec notre propre vérité qui ouvre la porte de la beauté, telle que perçue du point de vue de la madeleine. Quand le cœur est juste, tout devient juste autour de lui
Dans le niveau 1 de la Voie de la Madeleine et Médecine de la rose, j'aborde cette notion que la rose est la reine des fleurs de part sa beauté et son parfum, mais aussi parce qu'elle est alignée avec elle même (ses pétales, leur géométrie sacrée, sa tige, ses épines). Elle ne cherche pas à ressembler à une autre rose, elle est elle et se présente au monde dans son entièreté avec ses défauts et ses qualités. Et c'est depuis cet espace d'authenticité, qu'elle diffuse son parfum au monde, à tout le monde sans distinction mais sans bouger pour autant de son espace. L'image de Marie-Madeleine brisant son flacon d'albâtre, nous parle rappelle cette règle d'or selon laquelle la beauté vraie vient du cœur, sans se trahir et parfume ce qui importe.
Ce parfum de grand prix qu'elle verse sur les pieds de Christ , c’est plus qu’un geste d’amour. C’est l’offrande du cœur purifié, du cœur qui ne retient plus rien.
Et il est écrit à ce moment là dans le texte que “La maison fut remplie de la bonne odeur du parfum.”
Cette maison, c’est aussi notre coeur . Quand notre cœur s’aligne, quand nous osons nous aimer sans peur, le parfum de notre être se répand, et tout devient plus vivant.
Dans la Voie de la Madeleine, la beauté, c’est la trace du divin dans la matière.
C'est ce souffle silencieux qui nous relie à plus grand que nous.
Elle n’est pas vanité mais présence incarnée. Elle est ce parfum que l’on ne voit pas, mais qui touche les âmes. Dans le niveau 1 de l'initiation, il existe cinq piliers qui forment le temple de la Madeleine, dont le pilier de l'harmonie et intrinsèquement de la beauté. Ce pilier est à la fois le plus beau mais aussi le plus difficile à honorer car le monde qui nous entoure n'est pas toujours beau à regarder, et parfois même nos actes dans la matière ne nous renvoit pas le fait que nous puissions être beaux ou belles à regarder. Acceptons simplement que cette beauté est une direction à atteindre et que nous sommes chaque jour en chemin.
La beauté véritable ne vient pas toujours de ce que nous faisons, mais de ce que nous laissons rayonner. Quand le cœur est aligné, quand l’âme est en paix, tout ce que nous touchons devient prière.
Alors même si individuellement ou collectivement nous n'avons pas encore atteint cette beauté, peut-être qu’aujourd’hui, nous pouvons simplement offrir à nous-même et au monde notre présence comme un parfum. Un parfum de tendresse, de vérité, d'authenticité, de paix retrouvée.
Je vais donc conclure ce live avec ces simples mots :
Louange à la Beauté
Il est une voie qui ne se lit pas dans les livres,
mais dans la rosée du matin,
dans le parfum de la terre après la pluie,
dans la caresse du vent sur la peau.
C’est la voie de Marie-Madeleine
celle qui a aimé assez pour reconnaître le Vivant
là où tout semblait fini.
Celle qui a compris que la beauté
n’est pas ce qui se montre,
mais ce qui révèle.
Elle marchait, le cœur encore brûlant de larmes,
et dans ce feu intérieur,
elle a vu la lumière du monde.
Alors, le jardin s’est mis à chanter,
chaque fleur a prononcé le Nom,
et le soleil s’est levé
dans la mémoire de son regard.
Beauté du monde, toi qui ouvres les yeux des âmes,
rends-nous capables d’aimer comme elle :
avec les mains, avec le souffle,
avec ce tremblement du cœur
qui reconnaît le sacré dans la poussière.
Car tout est trace,
tout est présence,
tout est lumière cachée sous la forme.
Même la pierre la plus muette
porte un reflet de Dieu.
Et celui qui regarde ainsi
comme la Madeleine au matin du tombeau
ne voit plus le monde :
il le reconnaît
Que la beauté nous traverse,
qu’elle nous unisse,
et qu’elle nous rappelle, chaque jour,
que nous sommes déjà ce que nous cherchons.
